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​Le Cross, ce sport de fous !!

​Après les départementaux de Bollène où la qualification n’était qu’une formalité car elle se faisait quasi d’office, nous avions Stéphane, Kader et moi, pour challenge, de rapporter le «Saint Graal» du jour (à savoir notre billet pour les Inter-Club de Mougins), en disputant le cross de Digne le 27 janvier dernier…

A notre arrivée, nous sommes frappés par le froid saisissant qui règne dans ce fond de vallée où sera donné le départ du stade de rugby de la commune. Comme à l’accoutumée, nous effectuons un tour de chauffe sur le circuit pour nous imprégner au mieux des vires – vires du parcours et de la surface au sol. A ce sujet, la question se pose sur la prise des pointes aux pieds ou non, compte tenu que le plancher des vaches est entièrement gelé.
Nous tergiversons peu et décidons de nous lancer avec uniquement nos baskets comme armes pour affronter ces 10 km qui s’annoncent ultra rapide.
Sur la ligne, chacun y va de son intimidation (surtout les potes de Marseille) avant que le coup de feu libère près de 160 fondeurs bien décidés à se faire une place. On joue des coudes, on s’impose pour ne pas se faire marcher dessus et le premier virage étire aussitôt la masse. C’est alors un long serpent qui sillonne à travers les arbres sous les encouragements des nombreux spectateurs. Emma, Audrey et Ennio s’égosillent à chacun de nos passages pour notre plus grand plaisir (il ne manque que les banderoles !).


















Nous effectuons notre course individuellement, séparés seulement de quelques mètres, apportant ainsi une motivation supplémentaires pour la qualification de l’équipe. Nous abordons le dernier tour, je suis 17ème et je cherche à grignoter encore une place dans un virage en épingle avant les 500 derniers mètres. Seulement, mon pied d’appui se dérobe dans l’intérieur du virage encore chargé de givre et me voilà les quatre fers en l’air. Je tombe de tout mon poids sur le genou gauche avant d’effectuer un « roulé-boulé » digne de Rémi Julienne le cascadeur.
​Le concurrent que j’allais dépasser, me demande très fair-play si je vais bien et je lui réponds par l’affirmative, sûrement par fierté car j’ai affreusement mal. Je me remets à courir dans une allure quelque peu chaotique, comme si j’avais une jambe de bois.

Seb                                                                                       
A bientôt sur les sentiers...





TRAIL : EXTREME SPORT

                                                                      BY SEBASTIEN FARANO

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